"Les enfants, qui, quand ils écrivent : je vous aime, ne savent pas qu'ils disent : je me rends."

jeudi 3 novembre 2011

Seras-tu là ?

Aujourd'hui j'ai peur de te perdre, comme une enfant. J'ai peur du noir sans toi, j'ai peur d'être seule, avec seulement mes bras pour me consoler. Je me demande si on tiendra la route, je ne sais pas si je me supporterais. Comment ça va être de ne pas savoir comment tu es et ce qui te fera sourire ? Est ce que ta vie te plaira ? Est ce que je vais pouvoir, une deuxième fois, rentrer dans ta vie ? Comment ça sera quand tu ne m’appelleras pas ? Comment je vais faire sans avoir de tes nouvelles ? Je ne pourrais plus venir à l'improviste, et toi non plus. J'ai peur qu'on soit froid. J'ai peur de tout, sans toi. Je ne sais pas non plus ce qui va me rester une fois que j'aurai tout abandonné. Si je vais étudier, travailler, voyager ? Je l'ignore. L'avenir m'effraie, et je veux que tu sois là à chaque moment où je faiblirai. Dis moi que tu m'aimeras toujours, dis moi qu'on écoutera encore Il y a ton sourire, dis moi que tu y penses aussi, dis moi qu'il y a des choses qui ne cessent jamais d'exister. Toi, toujours.

vendredi 9 septembre 2011

" Mes mauvaises pensées." N.Bouraoui.

Tout ira bien, tout ira bien, tout ira bien.

Je te vomis. J'ai tout rangé ce qu'il restait de toi dans des boites, que je n'ouvrirais sans doute plus jamais, et mon mur est vide. C'est dingue, que tout soit éphémère dans ce monde, tout, même toi, c'est trop fou. T'es juste trop lâche et stupide, de m'avoir dit autant de choses, pour au final ne plus le penser du tout. T'es juste égoïste, faible. C'est le mot. Le pire ? C'est que t'as su devenir la personne que tu exécrais, tu crois que marcher un peu, prendre un virage, c'est aussi simple pour devenir quelqu'un d'autre ? Tu crois vraiment en ce que tu fais, en ce que tu dis ? J'ai essayé de croire en toi en tout cas, j'ai peut être été la seule, et je suis peut être la seule que tu jettes à présent. De rien pour le temps perdu à te ramasser à la petite cuillère. Je hais les gens comme toi, qui vont de caprices en caprices. Je suis presque soulagée que tu sois loin. Jamais j'aurais imaginé pouvoir dire ça un jour, mais je crois que jamais j'aurais imaginé avoir mal comme ça par ta faute. Je ne veux même plus entendre le son de ta voix, tout ce que tu as pu dire me dégoutes, tout ce que tu as pu dire m'a largement suffit.

dimanche 29 mai 2011

On ne criera jamais assez qu'on aime. La vie et les autres.

Prendre un rayon de soleil, courir dans les plaines, danser nu dans l'appartement, faire l'amour dans une voiture, voyager partout, pleurer devant un film à l'eau de rose, manger n'importe quoi, profiter du sourire d'un ami, ouvrir une bière en famille, fumer ce qui nous reste de vie, rire à la belle étoile, dormir ivre, vivre avec excès. J'ai vu une fois de trop la tristesse et les larmes sur vos visages, je veux fabriquer du bonheur avec tout(s) ce(eux) qui m'entoure.

mardi 3 mai 2011

1906.

105 ans de vie, ça commençait à peser. Tu ne te souviens pas de moi, plus jamais. Tu aurais pu rencontrer Apollinaire, Eluard, Picasso, Cocteau et tous ces autres qui me font rêver à travers les (p)âges.Tu as vécu les horreurs des deux guerres mondiales, la décolonisation, l'émancipation des femmes, tout ce qu'on apprend dans nos livres d'histoire. Du haut de mes presque vingt années, je n'arrive même pas à me rendre compte de ces choses là, de la vie comme fardeau, de la lourdeur de tes épaules. Je ne sais ce que c'est que d'avoir survécu à tous, d'avoir survécu à soi même, au jambes qui ne tiennent plus, à la peau qui pèse plus que les maigres os qui restent, à la tombée des cheveux, à la perte de la vue, de l'odorat, de l'ouïe, de la faculté de parler, de manger, au déraillement du cerveau. Tu sembles avoir vu la Vie défiler devant tes yeux passifs. Qu'en retiendras-tu ? Pour ma part, mes yeux d'enfants se souviennent. Il est loin le temps où on jouait au loup, et où je ne courrai pas trop vite pour que tu puisses gagner. La mort.

mardi 26 avril 2011

" La chose importante est la chose évidente que personne ne dit." C. Bukowski.

C'est que, je ne sais pas me mettre toute nue devant toi, je ne sais pas, car il ne faut pas que je faiblisse, il ne faut pas que je marche de travers. C'est un peu de pudeur, un peu de ces choses là, c'est beaucoup de fierté, et un peu trop de pression. Parce que tout est parfait chez toi. Je pourrais écrire des milliers de choses sur toi, je pourrais refaire le monde, je pourrais même être quelqu'un s'il le fallait. Seulement, je ne sais pas y faire, je ne sais pas combattre, je n'arrive pas à survivre, alors je demande, sans cesse, j'ai besoin. J'ai besoin de toi de toi de toi. Je veux tout, la passion, l'amour, la haine, le rejet, les retrouvailles, le sexe, les larmes, les rires, ton sourire, je veux ton sourire. Est ce que je serai un jour à la hauteur ? De tes mots, de tes gestes, de ton être ? Je ne suis pas une femme qui dit de belles choses. Je ne sais pas mettre le ton, ni les placer dans un bon contexte. Je ne sais pas être jolie, ni bonne. Je ne sais pas réfléchir comme une adulte, ni agir comme une personne mûre. Je ne sais pas ce qu'est l'amour et l'amour m'effraie. Si tu étais comme d'autres, tu pourrais détruire tout ce qui me constitue maintenant. J'ai offert ma personne, j'ai vendu mon âme pour ton sourire. Je t'aime bordel, et c'est à se cogner la tête contre les murs, tout se bouscule. Qui suis je pour en demander autant ? Et qui serais-je sans tes yeux sur moi ? Je ne veux pas que tu partes, reste juste un peu plus, un tout petit peu plus..